Des études récentes montrent que nous consultons nos smartphones jusqu’à 220 fois par jour, et cela de plus en plus fréquemment. La mobilité a profondément changé notre rapport au digital et par conséquent, la façon dont nous gérons nos identités en ligne. En tant que consommateurs, nous devons prouver quotidiennement qui nous sommes, et de manière dématérialisée. Auparavant, si un login un mot de passe étaient suffisants pour accéder à des services en ligne, aujourd’hui, nous devons lier notre identité digitale à notre identité physique.
Dans l’ère numérique, nous voulons tous des expériences fluides, en particulier lorsque qu’il s’agit de sécurité. Pourtant les dispositifs actuels de lutte contre la fraude et le vol d’identité – tels que les mots de passe complexes – restent trop contraignants. Les mots de passe ont clairement montré leurs limites. C’est là que la biométrie intervient : elle seule permet d’établir un lien unique entre notre identité numérique et notre identité physique.
La biométrie est aussi «privacy by design ». Les solutions sont intrinsèquement conçues pour protéger la confidentialité des utilisateurs. Les architectures de sécurité pour mobiles ont fait leurs preuves en matière de protection des données des utilisateurs. Des organisations comme l’Alliance FIDO (Fast Identity Online) aident les industriels à spécifier des systèmes ouverts et interopérables pour offrir des alternatives aux seuls mots de passe pour authentifier les utilisateurs.
Si la biométrie était parfois perçue comme intrusive, aujourd’hui, des technologies accessibles sont en train de rentrer dans les moeurs. Elles font parties de notre quotidien, que ce soit pour accéder à nos smartphones et tablettes ou pour partager des photos et des vidéos en ligne. Les technologies sans contact, plus rapides et plus hygiéniques, se développent. Et les coûts diminuent, grâce à l’accessibilité des smartphones et à des méthodes abordables de capture biométrique.
Cette combinaison unique de sécurité et de facilité d’usage a permis à la biométrie de devenir une technologie de choix à la fois pour sécuriser et pour gérer son identité numérique.
La reconnaissance d’empreintes digitales reste la référence du marché, grâce à l’introduction de capteurs comme TouchID qui en ont vraiment démocratisé l’usage. Pourtant, pour répondre aux attentes grandissantes en matière de sécurité et de confidentialité des transactions, nous avons besoin de solutions plus fiables et de méthodes plus universelles, qui évitent de recourir à un capteur.
Grâce à la reconnaissance faciale, qui a énormément progressé ces dernières années en termes de précision, la biométrie sur mobile a fait un grand pas en avant. La moitié de la population mondiale possède un téléphone avec un appareil photo. Cela signifie que de nombreuses personnes ont maintenant accès au « selfie-check », la prochaine vague dans l’authentification biométrique. Le selfie est partout. Combiné avec la reconnaissance faciale, il peut aussi nous aider à protéger nos identités numériques ! Le point fondamental de la reconnaissance faciale, c’est sa capacité à faire la distinction entre une personne réelle et une photo qui serait placée en face de la caméra. C’est là que la détection du vivant entre en jeu : elle garantit que le selfie est effectivement une image « live ».
En résumé, la biométrie est une technologie qui a fait ses preuves pour sécuriser de manière fluide nos transactions et nos identités numériques. Et le marché a besoin de ces solutions aujourd’hui: nous stockerons bientôt plus d’informations dans nos smartphones et tablettes que nous ne l’avons jamais fait dans nos portefeuilles, sur nos comptes bancaires, ou même sur nos PC.
Protéger ces informations d’identification et ces données est à présent possible, en un clin d’oeil.