Êtes-vous prêts pour un monde sans espèces sonnantes et trébuchantes?

Par Jesper Domargard, VP Marketing Products & Systems, Financial Institutions chez IDEMIA

Temps de lecture : 5 minutes
Jesper Domargård, VP Marketing, Financial Institutions at IDEMIA

« Sans contact ? » : vous a-t-on probablement proposé la dernière fois que vous avez tendu votre carte bancaire. C’est un signe de notre temps. Ces dernières années, les méthodes de paiement ont radicalement changé dans la plupart des pays développés. Au-delà de la multiplication des transactions en ligne, cette tendance transforme aussi toutes les formes de transactions effectuées en personne dans notre vie quotidienne. Il y a quelques années à peine, nous réglions souvent en liquide la note du restaurant, nos achats en boutique ou même nos petits remboursements entre amis. Demain, notre simple présence suffira à effectuer un paiement grâce aux merveilles de la biométrie. Mais cette révolution prendra encore du temps et nécessitera une solide infrastructure technologique.

Vers une société sans espèces

Cette transformation est certes plus ou moins rapide selon les pays mais bientôt l’argent liquide sera considéré comme archaïque. Certains commerçants nordiques refusent déjà les paiements en argent comptant ! À l’heure actuelle, environ 15 milliards de cartes de débit et de crédit sont utilisées à travers le monde, et ce n’est qu’un début. La tendance à l’abandon des espèces s’étend aussi à la façon dont nous échangeons de l’argent, que ce soit par des transferts en ligne ou via différentes applications mobiles. Ici, le côté pratique l’emporte. Nous avons tous connu ce moment embarrassant où nous devions 20 € à un ami et où nous n’avions pas l’argent sur nous pour le rembourser. Ce n’est plus un problème dans un monde sans espèces où un transfert via une application peut désormais se faire en quelques secondes, de n’importe où et pour n’importe quel bénéficiaire.

Toute une journée sans contact

Pour les petits achats quotidiens, la tendance générale est au paiement sans contact. L’utilisateur valide ses achats en présentant sa carte bancaire devant un terminal, sans avoir à composer son code PIN, et gagne ainsi de précieuses secondes lors de sa transaction.

L’engouement pour le sans contact est phénoménal. Aujourd’hui, les transactions sans contact sont généralement plafonnées entre 25 et 30 euros ; mais en tant que consommateurs, une fois cette habitude prise, nous ne voulons plus faire machine arrière. Dans un avenir proche, les données biométriques pourraient jouer un rôle crucial dans le remplacement du code PIN et permettre d’utiliser le paiement sans contact pour des montants plus élevés, tout en garantissant une sécurité totale. IDEMIA a été pionnier dans l’expérimentation de ce type de solution avec F.CODE : une carte intégrant un capteur d’empreintes digitales capable d’authentifier le titulaire de la carte grâce à sa biométrie lors de ses achats sans contact.

Des paiements invisibles

L’ubérisation des paiements représente une autre tendance à l’origine de nouveaux comportements et de nouvelles attentes. Le concept repose sur l’idée que les paiements ne devraient nécessiter aucun effort de la part du consommateur, jusqu’à même passer inaperçus. Une fois arrivé à destination, il vous suffit de sortir de l’Uber, sans rien faire pour payer. Cette tendance devraient aller encore plus loin avec les objets connectés, à l’image des réfrigérateurs capables de commander automatiquement du lait en ligne avant même que vous n’en manquiez.

Alors que le parcours de l’utilisateur est de plus en plus simplifié, les mesures de sécurité doivent être adaptées à ces nouvelles habitudes de paiement. Grâce à la Plateforme de digitalisation (Digital Enablement Platform) d’IDEMIA, les commerçants qui conservait les informations de votre carte dans leur base de données peuvent désormais ne stocker qu’une « copie virtuelle » (ou « token » en anglais) de celle-ci, valable uniquement dans un contexte limité, pour un seul commerçant par exemple, au grand damne des fraudeurs. Cette « copie virtuelle » constitue une cible beaucoup moins alléchante pour ceux-ci dans la mesure où les informations volées ne peuvent être utilisées ailleurs.

La biométrie ouvre la voie à des paiements toujours plus simples en magasin

La prochaine évolution des paiements sera d’autant plus intuitive que le secteur se tourne de plus en plus vers l’authentification biométrique. Pour payer, il nous suffira ainsi de passer notre main dans un lecteur d’empreintes digitales ou de présenter notre visage à une caméra pour être reconnu.

Chez IDEMIA, nous sommes naturellement en première ligne de cette prochaine évolution. La biométrie fait partie de notre ADN et nous sommes experts dans la capture et la sécurisation des données biométriques. Après tout, rendre plus simple et plus fluide nos achats n’a aucun sens si la sécurité de notre identité et de nos finances n’est pas assurée.

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